Raphaël Zarka: Sculpture Gnomonique
Raphaël Zarka
À l’heure des formes
Le public qui passe la porte cochère du 79 rue du Temple, où se trouve la galerie Mitterrand, pourra apercevoir sur la partie supérieure de la façade de l’hôtel de Montmort, un cadran solaire du XVIIe siècle. Celles et ceux qui entreront ensuite dans l’espace d’exposition de la galerie, découvriront quelques autres de ces instruments de mesure du temps, sans avoir cette fois à lever les yeux. Avec « Sculpture Gnomonique », Raphaël Zarka conduit le public dans un singulier observatoire constitué de cadrans solaires du XVIIe siècle français et britannique. Ceux-ci ont perdu toute fonction de gnomons en subissant une métamorphose sculpturale et picturale. Ce lieu parisien qui, dès 1641, fut le lieu de réunions scientifiques, à l’origine de l’Académie des sciences, organisées par Henri-Louis Montmort, propriétaire de la fameuse lunette astronomique de Galilée, n’est-il pas lieu rêvé pour donner une nouvelle fortune à ces instruments scientifiques qui nous relient au cosmos ? Si le passé scientifique de l’endroit n’est pas pour déplaire à Zarka, son inclination pour l’histoire des sciences et de l’astronomie n’est pas récente.
Marjolaine Lévy
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Raphaël Zarka, Adler nº1, 2022
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Raphaël Zarka, Floris nº1, 2022
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Raphaël Zarka, Lavaur nº1, 2022
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Raphaël Zarka, Étude pour une forme quelconque (d’après Sebastiano Serlio) N.4, 2020
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Raphaël Zarka, Suite Serlienne 5 P.2, 2020
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Raphaël Zarka, Abstraction Gnomonique nº15 (version 2), 2020
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Raphaël Zarka, Abstraction Gnomonique 11, 2020
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Raphaël Zarka, Abstraction Gnomonique 12, 2020
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Raphaël Zarka, Partition Régulière W5M1, 2022
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Raphaël Zarka, L'Oisellerie, 2022
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Raphaël Zarka, Woodhouselee, 2022